des intérimaires
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Les règles de sécurité
Prévention des risques professionnels
Pour limiter les risques au travail, il est important de bien les connaître. On vous dresse un tableau des risques les plus importants et des manières les plus communes de s’en prémunir.
Les risques physiques
Les personnes qui sollicitent fortement leur corps au travail (efforts, répétition de gestes, manutention de charges…) peuvent être exposées à des risques d’accidents, de douleurs, de maladies voire d’incapacités professionnelles.
Pour les salariés intérimaires, il est donc très important de respecter les pratiques suivantes :
Suivez les bonnes pratiques d’ergonomie. Si vous ne les connaissez pas, voyez comment vous pouvez être formés avec votre agence d’intérim,
Respectez les règles et utilisez les outils mis à disposition dans l’entreprise : sièges ergonomiques, outils de levage de charges…
Échauffez-vous, étirez-vous pour mettre le corps en condition,
Faites des pauses régulièrement, et mettez-les à profit pour vous étirer, pour bouger, pour prendre l’air…
Point vigilance : la manutention d’objets
La manutention manuelle est la principale cause d’accidents du travail.
Une charge trop lourde, trop encombrante ou difficile à saisir peut provoquer un danger pour votre santé.
Respectez impérativement les conseils suivants :
Échauffez-vous avant de porter des charges : cou, épaules, coudes, poignets, bassin, genoux, chevilles,
Adoptez une bonne position,
Évitez de soulever inutilement des charges. La réglementation limite le poids maximum des charges,
Demandez de l’aide si une charge est trop lourde ou encombrante,
Utilisez les moyens de manutention mécaniques à votre disposition pour lesquels vous êtes formé et habilité,
Portez vos EPI, en particulier gants et chaussures de sécurité.
Agissez contre la sédentarité !
Attention les amis, à l’inverse, une inactivité physique trop marquée au travail est de plus en plus reconnue comme présentant des risques pour la santé également : développement des soucis cardiovasculaires, troubles musculosquelettiques, mal de dos, problèmes oculaires…
Les risques routiers
Les dangers sur la route concernent tout le monde et entraînent le plus d’accidents mortels.
Intempéries, stress, embouteillages, manque de sommeil, météo… Autant de dangers auxquels il faut être vigilant.
Alors, que vous utilisiez un véhicule pour le trajet entre le domicile et le travail, pour vous restaurer durant la pause, ou lors d’un déplacement professionnel, il est impératif de respecter les 10 règles :
Connaissez et respectez le Code de la route
Respectez les limites de vitesse et adaptez votre conduite aux conditions de circulation
Utilisez systématiquement la ceinture de sécurité
N’utilisez pas votre téléphone en conduisant
Respecter les signaux et panneaux de signalisation
Ne conduisez pas sous l’influence de l’alcool ou de drogues
Maintenez une distance de sécurité
Signalez vos intentions aux autres conducteurs, notamment en utilisant les clignotants pour tourner ou changer de voie
Respectez les droits des piétons et cyclistes
En deux-roues, vélo ou moto, portez un casque pour vous protéger.
Les risques liés au bruit
Le bruit constitue une nuisance majeure dans le milieu professionnel, par le niveau sonore et par la durée d’exposition.
Outre la fatigue et le stress, il peut aussi occasionner des lésions auditives importantes (bourdonnements, sifflements, pertes de sensibilité) voire un risque de surdité.
Au quotidien, des bruits comme un restaurant très bruyant, une tondeuse à gazon, un intense trafic routier, une scie à ruban, une perceuse, un marteau-piqueur, le décollage d’un avion… sont dangereux pour votre audition, protégez-vous !
Vous pouvez agir facilement pour réduire l’exposition au bruit :
Respectez les signalisations de zones bruyantes,
Portez des protections auditives adaptées : casques anti-bruit, bouchons d’oreilles… Mettez-les avant d’entrer et ne les enlevez pas dans le lieu bruyant,
Lavez-vous les mains avant de toucher vos oreilles,
Faites des pauses régulières pour reposer vos oreilles,
Signalez le moindre problème à votre référent dans l’entreprise, à votre référent dans l’agence d’intérim. Et n’hésitez pas à poser vos questions au médecin du travail.
Au ras du sol ou en hauteur, les chutes sont un motif d’accidents très fréquent. Les chutes de plain-pied représentent même la deuxième cause d’accident du travail.
Regardez bien où vous mettez les pieds les amis !
Les risques liés aux chutes
- Les chutes de plain-pied
On peut agir facilement pour éviter ce risque :
S’assurer que les espaces de circulation sont dégagés et éclairés
Être attentif aux panneaux et balisages qui indiquent un danger au sol
Ne pas téléphoner en marchant
Porter les chaussures adaptées à l’environnement
Ne pas courir
Tenir la rampe lorsqu’on prend l’escalier
Être particulièrement vigilant dans les environnements difficiles : humidité, froid,
sol souillé…
- Les chutes de hauteur
Sur un échafaudage, une charpente, un toit, un pylône, une échelle, une tranchée… le travail en hauteur peut être une activité à risque. C’est d’ailleurs la 2ème cause de mortalité au travail.
Dans ce contexte, une vigilance toute particulière s’impose :
Préparez toujours votre intervention : quels sont les risques ? Existe-t-il des équipements de protection spécifiques, sont-ils en bon état ? Est-ce qu’il existe un point d’ancrage ?...
Portez vos équipements de protection individuelle : casque, harnais antichute, chaussures de sécurité…
Respectez les dispositifs de protection collective : garde-corps, plateformes, accès sécurisés, dispositifs d’arrêt de chute, nacelles élévatrices…
Utilisez les bons équipements : une échelle n’est pas un lieu de travail par exemple,
Portez une attention renforcée à votre environnement, en particulier en cas de coactivité.
En France, tous les ans, en moyenne, 6000 personnes sont victimes d’électrisation et 200 en décèdent.
L’électricité ne se voit pas et elle est très dangereuse.
Faites gaffe les amis !
Les risques électriques
L’électricité peut déclencher des accidents par contact direct, des brûlures mais également provoquer des explosions, des incendies…
Soyez toujours vigilant
Respectez le premier principe de précaution : ne touchez pas un câble ou un conducteur sans certitude qu’il est hors tension
Respectez les consignes et panneaux de signalisation et les distances de sécurité
Portez les EPI adaptés
Évitez d’intervenir sur une installation en tension sauf si vous êtes habilité et autorisé à le faire
Assurez-vous que le matériel électrique n’est pas abîmé ou dégradé. Un câble dénudé par exemple peut entraîner une électrocution
Ne laissez pas du matériel électrique portatif branché en cas d’absence
Méfiez-vous de l’eau. Portez une attention particulière à votre environnement
Dans les environnements industriels, identifiez les mécanismes de coupure d’urgence
Signalez toute anomalie à votre référent ou au responsable sécurité de l’entreprise.
Les risques chimiques
Les risques chimiques existent lors d’une exposition potentielle des travailleurs à des substances chimiques pouvant présenter des risques sur la santé.
Les principaux types de risques chimiques :
Intoxication : elle peut survenir à la suite d’une inhalation ou ingestion ou encore d’un contact
avec des substances toxiques
Brûlures
Allergies
Cancer : certains agents chimiques sont cancérigènes
Effets sur la reproduction : certains produits peuvent avoir un impact sur la fertilité ou le développement fœtal.
Comment se protéger des risques chimiques ?
Formation et sensibilisation : les travailleurs doivent être formés sur les risques des produits chimiques utilisés
Maîtrise de l’exposition : ventilation, confinement des produits chimiques, mise en place de procédures pour minimiser l'exposition
Équipement de Protection Individuelle (EPI) : utilisation de gants, lunettes de protection, masques, vêtements de protection, etc.
Étiquetage et signalisation des produits chimiques dangereux et mesures de prévention
Gestion des situations d'urgence, en cas par exemple de déversement, de fuite, d’ingestion, etc.
Surveillance médicale : les travailleurs exposés à des risques chimiques bénéficient d'un suivi médical régulier et renforcé.
Les risques biologiques
De la même manière, les travailleurs peuvent être exposés à des agents biologiques (virus, bactéries, champignons…) à l’origine de problèmes de santé : allergies, infections, intoxications…
C’est en particulier le cas dans les métiers de la santé, des services médicaux et à la personne, de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de l’environnement…
Pour limiter les risques, il faut empêcher autant que possible les circulations des agents biologiques :
Nettoyer, désinfecter et ventiler les postes de travail
Porter les équipements de protection individuelle adaptés (EPI) : gants, vêtements de protection (blouse, charlotte…), lunettes, masques respiratoires
Limiter l’exposition aux agents : isolement des agents, personnes ou animaux contagieux, séparation de zones d’exposition…
Utiliser les zones d’hygiène pour se laver et se désinfecter
Ne pas boire, manger, fumer sur les lieux de travail, ne pas se toucher la bouche, les yeux, le nez
Se changer pour accéder ou circuler dans les zones non protégées
Ne pas exposer les blessures.
Les risques psychosociaux
Les risques psychosociaux (RPS) au travail désignent des risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions de travail, le stress lié à la complexité grandissante des tâches et les relations entre les personnes.
Les RPS peuvent générer du stress, des troubles de la concentration, du sommeil, de l’irritabilité, des conflits, de l’absentéisme et conduire à l’épuisement professionnel (burnout) ou à la dépression.
Il est heureusement possible de réduire significativement les risques psychosociaux au travail et contribuer au bien-être des employés grâce à des actions préventives :
Gestion du stress : apprendre et pratiquer des techniques de gestion du stress comme la méditation, le yoga, ou la respiration profonde,
Équilibre vie professionnelle / vie personnelle : maintenir un équilibre sain entre le travail et la vie personnelle, par exemple en définissant des limites claires entre le temps de travail et le temps personnel,
Communication efficace : développer ses compétences en communication pour exprimer ses besoins et ses préoccupations de manière constructive, notamment auprès du référent et de l’équipe de l’agence de travail temporaire,
Gestion du temps et des priorités : savoir gérer son temps efficacement et prioriser ses tâches pour réduire la charge de travail,
Demande de soutien : ne pas hésiter à demander de l'aide ou un soutien auprès du référent, de l’agence d’intérim ou des services de santé au travail,
Auto-évaluation : s'auto-évaluer régulièrement afin d'identifier les signes de stress ou de burnout,
Activités de loisirs et hobbies : s'engager dans des activités extérieures au travail qui favorisent la détente et le bien-être, comme le sport ou les arts…
Il y a beaucoup d’idées reçues sur le travail de nuit. Alors, lisez avec attention les lignes suivantes. Vous n’en dormirez que mieux !
Les risques spécifiques au travail de nuit
On parle de travail de nuit entre 21h et 6h. Il peut avoir des effets sur la santé :
Troubles du sommeil
Somnolence
Baisse de la concentration et de la mémoire
Risque d’anxiété
Effets négatifs sur la grossesse
Risques d’accidents de la route plus élevés
Risque de surpoids et de diabète
Risque de maladies cardiovasculaires.
Les bonnes habitudes quand on travaille de nuit
Apprendre à reconnaître les signes de fatigue
Boire de l’eau régulièrement, sans excitant
Dans la journée, dormir dans les bonnes conditions : calme, température (chambre 16 à 19°), limitation des écrans…
Faire des siestes en journée.
Manger léger, effectuer des activités physiques ou sportives, sortir prendre l’air pour être exposé à la lumière du jour, éviter le tabac et les drogues
De nuit, éviter d’être isolé à son poste
Optimiser l’éclairage de votre poste de travail.
Les risques liés à la température
De nombreux métiers connaissent des environnements particuliers (températures élevées ou glaciales, pression, altitude…) qui peuvent présenter des risques pour la santé.
- Fortes chaleurs
Attention aux brûlures, à la déshydratation et aux coups de chaleur. Attention également à la transpiration qui peut gêner la vue ou faire glisser les mains.
Portez les équipements de protection individuelle adaptés et en bon état
Hydratez-vous régulièrement,
Limitez votre temps d’exposition à la chaleur,
Faites des pauses régulières dans des lieux frais pour récupérer,
Couvrez-vous la tête,
Respectez les périodes d’acclimatation nécessaires,
Portez un dispositif de surveillance si vous êtes isolé.
Le froid fatigue et engourdit, il augmente les risques de glissades et les douleurs articulaires. Il favorise ainsi les risques d’erreurs de manipulation et d’accidents.
Portez les équipements de protection individuelle adaptés et en bon état
Portez plusieurs couches plutôt qu’un seul vêtement épais. Protégez bien votre tête et vos mains,
Limitez votre temps d’exposition au froid,
Faites des pauses régulières dans des lieux frais pour récupérer,
Respectez les périodes d’acclimatation nécessaires,
Portez un dispositif de surveillance si vous êtes isolé.
Les risques liés aux espaces confinés
Les espaces confinés (c’est-à-dire entièrement ou partiellement fermés) sont présents dans de nombreuses activités : silos, cuves, réservoirs, fosses, citernes, canalisations…
Ces espaces peuvent présenter des dangers :
Oxygène insuffisant, atmosphère potentiellement toxique, risques d’explosion
Éclairage limité et sol glissant augmentant les risques de chutes
Difficultés de circulation et d’évacuation, encombrement…
La prévention des risques dans les espaces confinés passe donc par le respect de règles strictes :
Le travail s’effectue sous la supervision d’un responsable expérimenté, avec le concours d’un surveillant extérieur
Des procédures d’intervention sont définies et respectées, les risques et points de vigilance sont expliqués
Les intervenants portent les équipements de protection individuelle adaptés (casques, masques, chausseurs de sécurité, protections anti-
chutes…) et le cas échéant des détecteurs de gaz
Des procédures d’évacuation sont fixées
Les intervenants doivent être formés et autorisés…