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Danger, accident, maladie : bien réagir
Les bons réflexes en cas d’accident du travail
Vous êtes témoin d’un accident de travail : les bons gestes
Avant toute chose, votre rapidité, votre efficacité et votre calme peuvent jouer un rôle essentiel.
Vous êtes au travail, une personne se blesse, tombe, se coupe, se brûle, etc. :
Assurez-vous que vous êtes vous-même en sécurité et sécurisez la zone autour de la victime afin d’éviter toute aggravation,
Demandez de l’aide : alertez un responsable, des collègues et appelez ou faites appeler les secours,
Ne déplacez pas la victime, sauf en cas de danger imminent,
Rassurez la victime, parlez-lui calmement et couvrez- la délicatement,
Guidez les secours et restez à leur disposition,
Fournissez les informations demandées par les responsables de l’entreprise.
Allez, on se remet les numéros d’urgence en mémoire ?
Répétez après moi :
18 : pompiers
17 : police secours
15 : SAMU
112 : numéro d’urgence qui fonctionne partout en Europe
114 : numéro d’urgence pour les personnes sourdes et malentendantes
Vous êtes victime d’un accident du travail ou de trajet : les démarches
Si vous êtes victime d’un accident de travail ou de trajet professionnel pendant une mission, il y a quelques étapes clés à bien respecter pour vous permettre d’être bien suivi et indemnisé.
Si vous n’avez pas la capacité d’effectuer vous-même ces tâches, demandez de l’aide à vos proches, à votre agence d’intérim ou au service Accident du travail du FASTT.
Dans les 24 heures, déclarez l’accident
Vous avez besoin d’aide par suite d’un accident de travail ou de trajet ?
L’équipe du FASTT SOS Accident du Travail est là pour vous au 01 71 25 58 30, du lundi au vendredi, de 8h30 à 19h30, appel non surtaxé.
L’agence d’intérim avec laquelle vous étiez en train d’effectuer votre mission. Par email, par téléphone, par SMS…
Si vous êtes dans l’impossibilité de déclarer l’accident (hospitalisation, perte de connaissance…), ce délai ne court pas. C’est votre agence qui va prévenir l’Assurance maladie.
L’entreprise utilisatrice pour laquelle vous réalisez votre mission (votre référent).
Nous vous recommandons aussi de vous assurer d’avoir les coordonnées d’éventuels témoins de votre accident.
Vous devez également prendre rendez-vous avec un médecin.
Faites constater votre état
Vous devez faire constater votre état par le médecin de votre choix, (votre médecin traitant si vous en avez un) :
Il établit le certificat médical initial (CMI) qui détaille les éventuelles lésions et les séquelles possibles après l’accident. Il vous remet ce certificat,
Il adresse également un exemplaire à l’Assurance Maladie (volets 1 et 2),
Il délivre également, si nécessaire, un certificat d’arrêt de travail. Ce n’est pas systématique (voir étude de cas ci-dessous).
Ces documents vous permettront d’activer les dispositifs d’indemnisation : remboursement des soins médicaux et indemnités journalières en cas d’arrêt.
Bon à savoir :
En cas d’hospitalisation, vous devez demander un bulletin de situation à l’hôpital (qui est l’équivalent d’un arrêt de travail).
Dans les 48 heures, la déclaration de l’accident de travail ou de trajet par l’intérimaire
Dans les 48 heures qui suivent l’accident, vous devez effectuer les démarches suivantes :
Remettre le volet 3 du certificat médical initial à votre agence d’intérim,
Si les volets 1 et 2 n’ont pas été transmis par le médecin à l’Assurance maladie, vous devez les envoyer à votre CPAM,
Votre agence d’emploi vous délivre le formulaire d’accident du travail ou de maladie professionnelle vous permettant la prise en charge et/ou la dispense des frais médicaux (dans la limite des tarifs de base de l’Assurance maladie),
Si vous êtes en arrêt de travail, vous devez également envoyer une copie de vos bulletins de salaire des 12 derniers mois pour déterminer le calcul des indemnités journalières de la Sécurité sociale.
Pour les accidents de travail, de trajet et les maladies professionnelles, tous les intérimaires sont couverts par la prévoyance obligatoire dès la 1ere heure de mission.
Étude de cas : l’accident de trajet et la cheville de Fred
En descendant du bus qui le dépose à l’usine où il effectue une mission d’intérim, Fred trébuche et se tord la cheville. La douleur est vive et en boîtant, il se rend chez le médecin voisin et envoie un SMS pour prévenir son agence et son référent dans l’entreprise.
Cas 1 : Plus de peur que de mal, pas d’arrêt
Le médecin constate une légère entorse. Il prescrit un anti-inflammatoire et un strapping. Mais l’immobilisation n’est pas nécessaire, il établit un certificat médical initial, mais ne délivre pas d’arrêt de travail à Fred qui va reprendre sa mission après un détour par la pharmacie.
En effectuant les démarches administratives, Fred sera remboursé des dépenses de pharmacie par l’Assurance maladie.
Cas 2 : Ouille ! Arrêt d’une semaine
Le médecin suspecte des dommages sur les ligaments. Il envoie Fred effectuer des radios et le diagnostic est confirmé, la cheville doit impérativement dégonfler avant de commencer un traitement chez le kiné.
En complément de son certificat médical, Fred reçoit un arrêt de travail d’une semaine. Il va bénéficier d’indemnités journalières de la Sécurité sociale pour couvrir la perte de salaire liée à cet arrêt de son activité.