Accident de trajet ou de mission, quelles différences ?
On distingue deux moments principaux d’exposition ;
Le trajet domicile-travail et travail-domicile, où tout accident routier est considéré comme un accident de trajet, même en tant que piéton. Vous devez le déclarer dans les 24 h à votre employeur si vous êtes salarié, ou directement à la sécurité sociale si vous êtes travailleur indépendant.
Le trajet dans le cadre d’une mission ou d’un déplacement professionnel est qualifié d’accident de mission et rentre dans la catégorie des accidents du travail. Sa qualification en tant qu’accident du travail, vous donne le droit à des indemnisations.
Prévenir les risques routiers avant de partir en mission d’intérim
Comme l’indique le Code du travail, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour supprimer ou réduire les risques au travail. Le risque routier ne déroge pas à la règle.
Pour autant, cela ne nous vous empêche pas d’être attentif. Avant de partir sur le lieu de la mission d’intérim, il est important de vérifier l’état du véhicule : freins, éclairages, pneus, batterie, balais d’essuie-glace etc… La plupart des accidents surviennent lors de déplacements habituels et de courte durée.
Ne pas hésiter à partir 5 à 10 minutes plus tôt, et réduire sa vitesse moyenne sur route glissante ou enneigée. Et, lors d’une nouvelle mission d’intérim, il est préférable de repérer son itinéraire à l’avance.
Les principaux facteurs de risques routiers
LA VITESSE
La vitesse provoque des accidents graves, car elle réduit les possibilités de manœuvrer à temps. Plus on roule vite, plus le choc est violent et les conséquences dramatiques.
Tout choc frontal au-dessus de 80 km/h entraîne quasi inévitablement la mort ou des séquelles irréversibles pour tout passager, même ceinturé.
L’ALCOOL
Même à petite dose, l’alcool agit sur le cerveau : le conducteur se sent capable de tout, ou presque, sans avoir conscience du danger qu’il représente pour lui-même et les autres.
Avec un taux de 0,5 g d’alcool par litre dans le sang, la conduite devient heurtée et le conducteur commet beaucoup plus d’erreurs. Sous l’effet de l’alcool, un conducteur freinera trop tard pour pouvoir s’arrêter à temps, ou encore, il aura plus de mal à évaluer la largeur d’un passage pour son véhicule.
LA FATIGUE
Picotement des yeux, raidissement de la nuque, douleurs de dos et regard qui se fixe sont les signes annonciateurs que vous n’êtes plus assez concentré sur la route. En cas de fatigue et quelle que soit la longueur du trajet, la pause s’impose !
Si cela ne suffit pas, la solution la plus efficace pour restaurer sa vigilance est de s’arrêter dans un endroit sécurisé pour se reposer au moins un quart d’heure.
Découvrez également tous nos conseils pour mieux dormir et éviter les troubles du sommeil.
D’AUTRES RISQUES LIÉS À LA CONDUITE ?
Dans le cadre de la conduite, vous êtes également exposé :
Aux risques liés aux troubles musculosquelettiques (mauvaise posture, mauvais matériel, pas adapté, corps immobile et donc les articulations peu stimulées),
Aux risques psychosociaux : stress, solitude, burn out ou bore out (ennui),
Aux risques chimiques : les microparticules de Diesel et autres émissions polluantes sont responsables de milliers de décès prématurés tous les ans
Quelques sites utiles :
- Site gouvernemental securite-routiere-gouv-fr
- Campagne Sécurité Routière du Professeur Slow
Quelques Vidéos de la Sécurité Routière :
- Sécurité Routière - La route de ma vie
- Sécurité Routière - Téléphone
- Sécurité Routière - Vies brisées, parce que trop de vies volent en éclats
- Sécurité Routière - Le cycliste