Petit rappel, la consommation de drogues et d’alcool est interdite sur le lieu de travail. Plus précisément, c’est le fait d’être sous l’emprise d’un de ses produits qui est condamnable. Donc bien entendu, boire chez soi mais arriver complètement ivre sur le lieu de mission, même sans consommer sur place, n’est pas toléré…
Plus sérieusement, il n’y a pas que « les autres » qui peuvent avoir un problème d’addiction. En cas de doute, il faut se poser des questions simples comme :
Je me reconnais dans ces situations :
Je n’envisage pas une sortie festive sans alcool / ou sans drogue
Mon entourage (amis, collègues) me fait des remarques sur ma consommation d’alcool / ou de drogue
Je tolère mieux l’alcool / ou la drogue / qu’avant
J’ai l’impression de ne pas pouvoir m’arrêter
La prise de conscience n’est pas toujours facile, alors en cas de besoin plusieurs numéros sont à disposition :
Drogues info service : 01 70 23 13 13
Alcool info service : 0 980 980 930
Tabac info service : 39 89
Mais aussi « Joueurs info service » : 09 74 75 13 13
En effet, le jeu, au même titre que la prise de stupéfiant, peut conduire à l’addiction.
Sous l’effet de drogues ou d’alcool, le jugement est complètement faussé. Les stupéfiants ayant un effet désinhibiteur, ils ont pour conséquence :
Une baisse de l’attention. Qui va souvent en plus de pair avec un effet de confiance. C’est là que l’accident peut arriver (surtout en manutention, lors de travaux en hauteur ou lors de l’utilisation d’outils).
Une tendance à prendre des risques (ne pas s’harnacher correctement lors d’une manipulation par exemple, ou ne pas porter ses EPI).
Une difficulté à communiquer (et donc à se faire comprendre de ses collègues), ce qui peut être extrêmement dangereux dans une situation d’urgence (par exemple, tout simplement comprendre qu’un véhicule manœuvre et qu’il faut dégager l’espace).
Des absences ou carrément des somnolences, notamment au volant.
Sous l’effet de drogue, le risque de provoquer un accident et de se mettre en danger soi-même ou un de ses collègues est largement multiplié.
L’addiction au jeu quant à elle, si elle n’a potentiellement pas d’incidence physique directe peut emmener dans des situations difficiles (surendettement, détresse familiale…). L’attention est alors totalement focalisée sur ces problèmes plutôt que sur le travail, ce qui peut là aussi être dangereux.
Tabac, smartphone, réseaux sociaux… Il ne faut pas oublier que certains comportements et produits autorisés par la loi peuvent également relever de l’addiction même s’ils n’y sont pas forcément associés. Une vigilance est donc pareillement nécessaire pour éviter des risques psychologiques ou physiques.
Ces conseils sont aussi valables concernant certains médicaments qui peuvent altérer la vigilance et la perception. Il ne faut donc pas hésiter à en parler avec son médecin.
